Grégory Chirat

Grégory Chirat

Frédéric Ascensi

  Frédéric Ascensi

Au terme de deux jours de compétition de haut niveau, Grégory Chirat conservait suffisamment de lucidité hier soir pour s’imposer sur les jeux du boulodrome Roger Audi.

Aux abonnés absents la veille, mené 8-3 dans son huitième de finale face à David Daubignard (Le Pin), Alexandre Giovanonne (Janneyrias) ultime rescapé nord-isérois revenait de nulle part et arrachait finalement  son billet pour le quart de la plus prestigieuse des compétitions internationales disputée en simple. Hier en début d’après-midi, les choses se passaient tout à fait autrement. Face à Sébastien Mourgues (Saint-Vulbas), le Janneysien ne tenait pas la distance et s’inclinait fort logiquement (13-3).  « Je me suis mis une grosse pression en entrant sur le jeu. Et puis les quelques minutes d’échauffement accordées n’ont pas été suffisantes, d’autant que Sébastien Mourgues décidait d’emblée de jouer à 17 mètres. Mais bon, c’est mon premier quart de finale à Thuellin, et j’aurais signé pour un tel parcours, » expliquait le jeune Janneysien. Sébastien Mourgues finaliste de l’épreuve en 2012 pouvait à nouveau rêver du titre.

Un dernier carré difficile à se dessiner

Le dernier carré de la 66e édition accueillait son premier pensionnaire, mais qui pouvait l’accompagner ? L’affaire n’était pas simple. Alberto Cavagnero et Mattia Barone les deux transalpins n’avaient qu’une envie, succéder à Mario Suini leur illustre aîné et dernier vainqueur italien en 2009. Et puis côté français, des garçons tels Gérard Condro (Annecy), Fabrice La Posta (Lyon Sport Métropole) déjà couronné sur les jeux du boulodrome Roger Audi, ou encore Grégory Chirat (Rumilly) champion de France en titre de la spécialité, pouvaient tous légitimement espérer inscrire leur nom au palmarès. Eh bien si Grégory Chirat ne laissait peu de chance à l’Italien Barone, les oppositions entre Cavagnaro et Condro ou Ascenci et La Posta allaient au bout du suspense. Finalement ce sont Cavagnaro et Ascenci qui rejoignaient Mourgues et Chirat.

Le calvaire de Mourgues

Avant d’attaquer sous une pluie fine l’avant dernier round, une chose était certaine, l’incroyable palmarès du « Thuellin » s’enrichirait d’un nouveau nom. Si Sébastien Mourgues passait tout près du bonheur en 2012, hier son calvaire débutait lors de la première mène face à Grégory Chirat et se terminait par un monumental 13-0. L’addition était nettement moins lourde pour Alberto Cavagnaro qui rendait huit points à l’Héraultais Frédéric Ascensi. L’ultime partie, la huitième en deux jours pour les finalistes, restait malgré la pluie d’un très bon niveau. C’est en fin de compte et après une mène supplémentaire  que Grégory Chirat prenait le meilleur et succédait à Sébastien Belay.

 

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